Ce dimanche 9 mai, Nicola Sirkis était l’invité de 20h30 le Dimanche. Le chanteur d’Indochine a évoqué le concert-test organisé à Paris le 29 mai prochain. L’artiste a notamment dévoilé si son groupe allait recevoir une rémunération pour cet événement.
Nicola Sirkis
Laurent Delahousse
Le 24 avril dernier, Roselyne Bachelot annonçait sans vraiment le vouloir qu’un concert allait être bientôt organisé afin de tester des nouvelles normes sanitaires à mettre en place, pour permettre aux Français de retourner dans les salles de spectacle. « On est en train de dégager les financements, ça pourrait être avant la fin du mois d’avril… Oui enfin, dans les quinze jours », avait-elle annoncé à Jean-Jacques Bourdin sur BFM TV. Le groupe Indochine était alors pressenti pour être au cœur de ce concert test. Ce dimanche 9 mai, Nicola Sirkis, leader et chanteur du groupe était l’invité de l’émission 20h30 le Dimanche, animée par Laurent Delahousse. C’est aux côtés de Robert Badinter, que l’artiste a pris place sur le plateau pour donner plus de détails au sujet de ce fameux concert.
« Investir de l’argent »
Nicola Sirkis confirme alors à Laurent Delahousse que le concert aura bel et bien lieu le 29 mai prochain à l’Accor Arena à Paris. « Alors ce concert-test, c’est compliqué. Cela s’apparente plus à un essai scientifique. Les organisateurs de cet essai scientifique, vont faire une conférence de presse en début de semaine ». Le chanteur d’Indochine précise ainsi que la jauge serait apparemment fixée à « 5 000 personnes ». Et pour pouvoir organiser cet événement, l’artiste explique alors à Laurent Delahousse que son groupe va devoir « investir de l’argent ». « On va jouer totalement bénévolement pour pouvoir présenter un concert digne et fort ». Un investissement important qui servira peut-être de référence pour tous les autres événements culturels : les pièces de théâtre, les concerts ou encore les représentations culturelles. Nicola Sirkis se veut alors porte-parole des artistes qui ont été forcés d’arrêter leurs représentations : « On le fait aussi pour une profession qui est totalement sinistrée depuis maintenant 2 ans ». L’objectif de ce concert-test est de « prouver scientifiquement, au niveau de la sécurité que des concerts debout avec un protocole scientifique » peuvent se tenir. En espérant que cela se confirme.
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